maison archidiaconale d'Outre-Loire

Cet hôtel particulier est identifié, d'après les sources du XVIIIe siècle, comme la maison de l'archidiaconné d'Outre-Loire. Mais son bâti est bien antérieur et atteste une reconstruction au XVe siècle, dont subsistent les caves (ou plus anciennes ?), la tour d'escalier et une partie (enclavée, non visible) du corps de logis sud-ouest. Ce corps de logis est largement reconstruit au XVIIIe siècle, pour sa partie visible sur la cour d'entrée, avec une aile en retour le long de la rue. Le portail d'entrée du mur de clôture date de cette époque. Un jardin postérieur bordait le logis au sud-ouest (cour de l'actuel collège saint-Aubin). N'ayant pas été visitées, les constructions annexes au fond de la cour d'entrée ne sont pas bien identifées : elles semblent postérieures à 1850 et ont sans doute remplacé un corps de logis qui dessinait au nord-est, avec celui qui existe encore sur la cour d'entrée, un plan en équerre. Dans cette hypothèse, les deux corps de logis en équerre encadraient la tour d'escalier, pivot des circulations intérieures, selon une distribution caractéristique au XVe siècle. Cette demeure est propriété de Claude Bodinier au début du XIXe siècle, avant de revenir vers 1850 au peintre angevin Guillaume Bodinier, qui y établit ses collections de peinture : voir hôtel Guillaume Bodinier.