Jaeger-LeCoultre
L'artisanat d'art n'est pas mort! Au pays de la productivité à tout prix, Jaeger-LeCoultre détonne. Je leur ai apporté mon uniplan or de 1940 qui s'était mystérieusement arrêtée après des années de loyanx services dans ma famille. Bilan, retour en Suisse pour une réparation qui nécessite rien moins que le lancement en production d'une nouvelle série pour la pièce défectueuse. Il faut donc ressortir les vieilles machines d'époque, et après les avoir dépoussiérés, trouver l'employé qui aura encore la mémoire du legacy pour savoir s'en servir. Enfin il faut effectuer un contrôle qualité en sortie de production pour éliminer les pièces imparfaites.Jaeger-LeCoultre m'avait annoncé plus de deux ans de délai pour la réparation, elle a finalement été effectuée en quelques mois et depuis ma précieuse tourne comme une horloge. Certes le prix peut sembler conséquent mais si l'on songe qu'il couvre une production artisanale, une réparation, une revision et une garantie, c'est beaucoup mais ce n'est pas cher comme dit un ami à moi.Seule ombre au tableau, puisqu'il en fait une, et qui coûte une étoile à la marque, mon dossier a été mal géré au début et la montre m'a été annoncée prête à être récupérée alors qu'elle n'était pas réparée. Ce ci en raison d'une erreur de leur part qui m'a valu quelques mois d'attente supplémentaires, pour lesquels Jaeger-LeCoultre n'a pas eu le moindre petit geste. Dommage, sinon tout aurait été parfait.