Rue emblématique

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Rue des Teinturiers 84000 Avignon

Rue des Teinturiers

93 Avis
84000 Avignon
  • Parking accessible en fauteuil roulant
  • Cartes de crédit
  • Cartes de paiement
  • Entrée accessible en fauteuil roulant
  • Chèques
  • Toilettes accessibles en fauteuil roulant
  • Toilettes
  • Restaurant
  • Wi-Fi
  • Adapté aux familles
  • Convient aux enfants
  • Spectacles

Avis recommandés





Karol Mafa-Karliński
01.02.2024
Rue des Teinturiers
La rue très belle.
Emmanuelle Poublan
27.01.2024
Rue des Teinturiers
Rue avec du charmeMAISRue bondée en période de festival.Sent beaucoup trop la mauvaise nourriture et l'eau n'est pas très propre odeurs d'égout.
Martial Gerardin
08.01.2024
Rue des Teinturiers
Petite rue très sympa, un peu à l'écart des principaux lieux d'attraction à Avignon mais qui vaut le détour, très ombragée et très tranquille, il fait bon y flâner !
max Sales
08.01.2024
Rue des Teinturiers
Très bel endroit avec bars , restaurants, théâtres , tout ce qu il faut passer un bon moment dans une ville magnifique et pleine de vie
Florent Duarte
04.01.2024
Rue des Teinturiers
belle rue mais hors festival completement vide
Caroline R
01.12.2023
Rue des Teinturiers
Très belle rue, beaucoup de théâtres,des moulins en fonctionnement, nous avons apprécié cette rue!
Anna Pravet
17.11.2023
Rue des Teinturiers
En juillet cette rue est très animé restau boutique de livre d habit car il y le festival d'Avignon un petit théâtre aussi du monde j'adore les pavés la roue qui tourne dans l'eau une vieille rue qui a gardé son mystère ancien j'adore prendre un café lire un livre !
Bertrand Jonquois
16.11.2023
Rue des Teinturiers
Belle balade à faire absolument dans le centre d'Avignon
Eric Tison
13.11.2023
Rue des Teinturiers
J'ai bien aimé me promener dans la rue des Teinturiers à Avignon. C'est un site classé. Situé à l'extérieur du rempart au 12e et 13e siècle, elle est engrobée au 14e siècle dans la surface défendue par la nouvelle muraille. Au 15e siècle, le portail Imbert vieux est aussi connu sous le nom de portail peint, dû à une représentation des sept péchés capitaux. Cette artère est ensuite successivement baptisée rue du Cheval Blanc, en raison d'une auberge située au 15e siècle au niveau du numéro 11, puis rue de Nazareth après l'établissement au 16e siècle de la maison des orphelins, Notre-Dame de Nazareth. C'est au 18e siècle qu'elle est appelé rue des Teinturiers, bien qu'à la fin de ce même siècle elle est parfois dite rue des pénitents gris, confrérie dont la chapelle est située au numéro 8. La rue doit son nom aux indienneurs, corporation installée sur les bords de la Sorgue, tous comme les cardeurs, les filateurs, les tanneurs, pour profiter de l'énergie fournie par les nombreuses roues à aube : sur les 23 qu'elle comptait en 1817, quatre seulement ont pu être sauvées.Les indiennes (étoffes textiles très colorées) importées par Marseille dès 1580 se répandent rapidement dans toute la Provence. La capitale phocéenne stimulée par une forte demande, crée les premiers ateliers de contrefaçon au 17e siècle. Vingt ans plus tard, les Avignonnais les imitent. D'abord réservés à l'ameublement, ces tissus très colorés sont ensuite utilisés pour la confection de vêtements, portés tout d'abord par les catégories les plus modestes. La mode au 18e siècle gagne ensuite la bourgeoisie et l'aristocratie. La fabrication de ses toiles nécessitant une grande quantité d'eau, c'est naturellement que les artisans choisissent de s'implanter dans cette rue. A la fin du 17e siècle le secteur textile indienne, soierie etc. occupe 30 % de la population avignonnaise. Cette industrie très florissante, est interdite en 1734 à la suite d'un concordat signé entre le pape et le roi de France, sous la pression des Fermiers Généraux. Elle connaît au 19e siècle une nouvelle aire de prospérité avant de décliner et de disparaître.En longeant le canal, sur la droite, on distingue, le clocher de l'église des Cordeliers, seul vestige avec une chapelle absidiale et quelques éléments du cloître, d'un vaste couvent bâti au 14e siècle.Plus loin, la façade de la chapelle des Pénitents Gris invite à la visite. Elle est bâtie sur l'emplacement de l'Oratoire de Sainte-Croix ou, selon la tradition, le roi Louis VIII aurait fait ses dévotions en 1226. Cette confrérie la plus ancienne est toujours en activité, commémore chaque année un événement miraculeux qui se serait produit lors d'inondations en 1433. Les eaux ayant envahi la chapelle ce serait écartées pour laisser passer le Saint-Sacrement.En poursuivant la promenade, on remarque au numéro 20 un petit bas-relief représentant une tarasque et à l'angle de la rue Guillaume Puy, un bel édifice crénelé. C'est la maison dite du « 4 de chiffre » en raison du monogramme qui décore sa façade : elle porte la date de 1493.Dans la rue de l'Abreuvoir (actuel prolongement de la rue des Teinturiers) vendu comme bien national en 1793, le noviciat des Petits Capucins installé au 17e siècle est acquis par Dominique Amic, indienneur et industriel exploitant la garance. Iintroduite par Jean Althem, un agronome arménien, la culture de cette plante, dont la racine réduite en poudre produit une gamme de rouges exceptionnels, a fait la fortune des teinturiers Avignonnais.A partir de 1848, la fabrication des Indiennes commence à péricliter ainsi que la guidance apres la guerre de 1870. Le gendre de Dominique Amic, Jules Pernod, se reconverti dans la distillation de l'alcool et crée en 1872 la maison Pernod père et fils, fabricant d'absinthe...Je joins en annexe quelques photographies. Si possible mettre « un like ou utile » sous l'avis et sous les photos. Merci d'avance pour vos retours sympathiques.Bonne balade à Avignon. Best regards. Éric de F-57420 FEY (Metz-Moselle-France).